Revue de Felicité

2019

Félicité est un film réalisé et écrit par Alain Gomis. C’est une coproduction entre la France, le Belge, l’Allemagne, le Sénégal, et le Liban qui est sorti en 2017. Véro Tshanda Beya Mputu jouer dans le rôle principal comme Félicité. Le film a débuté en sélection officielle à la Berlinale 2017 où il a gagné le grand prix du jury.

Le film suit Félicité, une chanteuse dans un bar à Kinshasa. Elle est une mère célibataire qui vit avec son fils de 16 ans, Samo. Après recevoir la nouvelle que Samo était blessé dans un accident, elle cherche désespérément l’argent pour son opération. Pendant et après cet évènement infortuné, Félicité se rend compte qu’elle ne peut pas survivre seule, qu’elle a besoin des autres dans la vie.

Félicité est une expérience de son et sentiment. Le film commence avec un bar et le musique. La caméra bouge autour de la foule, en faisant les gros plans des clientes. La séquence commence avec le visage de Félicité et elle finit avec le commencement de sa chanson. Les gros plans deviennent un fil à travers le film. Une caméra portable suit un personnage près de son visage tandis qu’il bouge dans l’espace. Les instances quand la caméra est loin d’un personnage soit les plans généraux ou les plans moyens. Les plans généraux montrent Kinshasa dans sa réalité. Les foules, les voitures qui roulent sans direction, les motos, les rues en terre, la poussière. Les plans moyens se situent dans les séquences des rêves. Dans ces scènes, la camera suit Félicité à distance, en la regardant comme le public la regarde. Les chants de la chorale jouent au-dessus de ces scènes. Les plans avec Kasai Allstars et l’orchestre interrompent le diegesis et ils ajoutent une transition entre les scènes narratives et les scènes de rêve.

Félicité offrit une vue de la vie africaine qui est réel, presque palpable. Les films africains populaires se situent dans une réalité qui est divorcé de notre monde. Ils se passent dans une réalité où la pauvreté n’existent pas ou elle est bien cachée. Félicité nous présent les déchets et la poussière de Kinshasa, les cheveux crépus de sa naissance des cheveux à Félicité. Tout est présenté sans honte. C’est rafraichissant, exister sans hésitation, sans se critiquer, sans honte. Quand l’action est lente, le film regarde dans les vies des personnages, en explorant la poésie de la vie africaine.